Emmanuel Macron a pris une décision ferme en rejetant la proposition du Rassemblement national (RN) visant à organiser un référendum sur l’immigration. Cette prise de position, issue de discussions avec les chefs de parti, vise à apaiser les préoccupations des Algériens et des étrangers en France. Explorez les détails de cette décision et son impact potentiel sur la politique migratoire du pays.
Le président français, Emmanuel Macron, a récemment écarté la proposition du Rassemblement national (RN) qui plaidait en faveur d’un référendum sur l’immigration. Cette décision intervient après des discussions approfondies avec les chefs de différents partis à Saint-Denis, où un consensus s’est formé contre l’idée d’une telle consultation.
Au cours de la réunion, des représentants tels que Marine Tondelier d’EELV et Fabien Roussel du Parti communiste ont souligné la complexité et le manque de consensus entourant la tenue d’un référendum sur un sujet aussi délicat que l’immigration. Marine Tondelier a affirmé catégoriquement qu’un tel référendum n’aurait pas lieu, mettant en lumière les divergences profondes sur cette question.
Bien que Jordan Bardella, président du Rassemblement national, ait plaidé en faveur d’une telle consultation, il a reconnu que le président Macron n’envisageait pas actuellement cette possibilité. Cette déception a été exprimée avec la crainte que le rejet unanime des formations politiques ne renforce la position du RN.
Dans le sillage de cette décision, les Républicains, par le biais d’Eric Ciotti, ont appelé à voter en faveur d’une proposition de loi constitutionnelle visant à « stopper l’immigration de masse ». Cette proposition sera débattue à l’Assemblée le 7 décembre.
Emmanuel Macron a souligné l’absence de possibilité d’élargir l’article 11 de la Constitution, qui régit l’organisation des référendums. Les discussions ont également porté sur la réduction des seuils actuels du Référendum d’Initiative Partagée (RIP), fixés à 185 parlementaires et environ 4,7 millions de Français.
Cette décision d‘Emmanuel Macron a été bien accueillie par ceux qui craignaient l’impact potentiel sur la vie des étrangers en France, en particulier les Algériens. La prudence a été mise en avant, soulignant l’importance d’éviter d’alimenter les tensions autour de cette question sensible dans le contexte actuel.