Algérie- A l’approche des élections législatives, plusieurs partis politiques ont déjà décidé de leur participation ou non du scrutin d’autres jouent la carte de la prudence. Cette dernière option est celle prise par le mouvement de la société pour la paix de Aderrazak Makri. En effet, son bureau exécutif a abordé la questions des élections locales.
Selon un communiqué sanctionnant la réunion du bureau exécutif, les responsables ont émis des doutes quant à la participation du parti concernant la courses au parlement. « Le bureau exécutif national du mouvement considère que les données juridiques, et la démarche de l’ANIE dans la gestion de la première étape liée à la collecte des signatures et à l’annonce des candidatures ne contribuent pas à créer un environnement politique qui stimule l’intérêt des citoyens pour les élections », note le communiqué.
Le MSP ajoute que les démarches de l’ANIE « ne se soucient pas d’établir la confiance entre le citoyen et les institutions étatiques, et ne prennent pas en compte l’importance des élections locales et leur impact sur la gestion des affaires des citoyens et des collectivités locales ».
Ce que déplore le MSP
Par ailleurs, le parti islamiste a ses craintes quant aux élections. « Il s’agit de la non-reconsidération de l’article 200 de l’arrêté présidentiel, utilisé arbitrairement pour écarter injustement un certain nombre de candidats honnêtes et compétitifs ». Le MSP de poursuivre : « le retard de l’autorité indépendante à remettre les dossiers de candidature et les formulaires de collecte de signatures aux partis politiques, dans un certain nombre de wilayas, créant ainsi un retard dans le délai pouvant aller jusqu’à dix jours à compter les délais accordés aux partis et candidats. »
Dans son communiqué il martèle « la complication les procédures juridiques liées à la collecte de signatures pour les partis politiques. » Il estiment que c’est de l’exigence du nombre astronomique de 800.000 formulaires. Enfin, le parti pointe du doigt aux citoyens dont les noms ne sont pas sur les listes électorales malgré la possession de la carte nationale d’électeur.