Algérie – Bientôt les élections locales et les partis politiques en lice ne manquent pas d’idées pour pointer du doigt les obstacles aux quels ils font face. C’est le cas notamment de la formation de Bengrina. Ce dernier affirme avoir perdu 100 communes à cause d’un « virus ».
En perspectives des joutes électorales du 27 novembre prochain, des partis politiques accusent l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE) de leur faire perdre des listes. Pie, ils avancent que leur ticket gagnant pour réserver des sièges au conseil de Wilaya et de l’APC serait bafoué par les conditions prohibitives. Le CD destiné à remplir les formulaires électorales est un véritable cauchemar, affirment certains partis. Le mouvement El Binaa dont le leader est Abdelkader Bengrina, déclare avoir perdu 100 communes à cause dudit CD. Il juge cette méthode d’inefficace.
Selon le directeur de l’organisation du mouvement El Binaa, Abdelouahab Kali, leur parti avait pour vision de toucher toutes les communes du pays pour un changement total et inclusif. Malgré ces obstacles, le mouvement a réussi à ratisser près de 54 Wilayas et à faire parvenir ces listes dans pas moins de 600 communes.
Par ailleurs, quand certains déplorent les bisbilles du CD à l’instar de Bengrina, d’autres préfèrent s’en prendre à la loi électorale. C’est en tout cas la posture emprunté par le FFS de Youcef Aouchiche. « La nouvelle loi électorale est une véritable déclaration de guerre contre les partis politiques et tout ce qui est organisé », peste le secrétaire général du FFS. D’après Aouchiche, les obstacles se multiplient pour le FFS, car en plus les difficultés pour collecter les signatures, les communiqués de directions régionales appelaient au boycott suite à leur annonce officielle de participer au scrutin.