Après l’interdiction d’importer la pâte algérienne El Mordjene, des chocolatiers français lancent une imitation, suscitant l’indignation de l’Association algérienne de défense des consommateurs.
Des chocolatiers normands lancent une imitation d’El Mordjene
Lancée en Algérie, la pâte à tartiner Mordjene a rapidement conquis les consommateurs en France, devenant la tendance de l’été. Son goût rappelant celui du Kinder Bueno a fait fureur sur les réseaux sociaux, jusqu’à provoquer une forte demande dans les magasins. Cependant, le ministère français de l’Agriculture a interdit son importation, estimant que l’Algérie ne remplissait pas les conditions pour exporter des produits laitiers vers l’Union européenne.
Une opportunité en or très vite saisie
Face à cette interdiction, un couple de chocolatiers normands, Alexandre et Léa, a profité du vide laissé par El Mordjene pour lancer une alternative appelée « Crema Bueno ». Cette copie, 100 % normande, a été rapidement commercialisée dans plusieurs supermarchés, avec des ventes prometteuses dès les premiers jours. Pourtant, cette initiative a suscité des critiques, notamment de la part de l’Association algérienne de défense des consommateurs (Apoce), qui y voit une tentative de remplacer un symbole culturel algérien.
Une imitation qui fait débat en Algérie
L’interdiction de la pâte El mordjene en France a provoqué un tollé en Algérie, où elle est perçue comme un produit emblématique. Le président de l’Apoce a critiqué la copie des chocolatiers normands, affirmant que le produit algérien ne pourrait jamais être véritablement imité. Pour lui, la pâte représente bien plus qu’une simple pâte à tartiner, c’est un symbole culturel ancré dans la société algérienne.