Alors que le Mondial 2026, se déroulant aux États-Unis, au Canada et au Mexique, approche dans moins d’un an, le match Egypte-Iran déclenche une première polémique autour de l’événement planétaire.
Une décision de la FIFA qui fait débat
La controverse est née de l’initiative de la FIFA qui a choisi, à l’issue d’un tirage au sort, de désigner un match Égypte-Iran comme soutien aux droits des homosexuels, un choix controversé vu les cadres législatifs et culturels des deux nations. La rencontre est prévue pour le 27 juin à Seattle, comptant pour la troisième journée du groupe G.
Opposition des fédérations Égyptienne et Iranienne
Les fédérations d’Égypte et d’Iran ont fermement exprimé leur désaccord quant à l’idée que leur match serve de plateforme de soutien aux communautés LGBT, décrit par la FIFA comme un « match des fiertés ». Mehdi Taj, responsable de la fédération iranienne, a critiqué cette décision, la qualifiant d’« irrationnelle et biaisée ».
Principes de neutralité et respect des cultures
L’Égypte a souligné l’importance de respecter les principes de neutralité inscrits dans les statuts de la FIFA, qui disposent que le football ne doit pas être utilisé pour des messages controversés. La Fédération Égyptienne a demandé à la FIFA d’éviter toute manifestation susceptible de créer des tensions pendant le jeu. Cette demande s’appuie sur le précédent de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, quand la FIFA avait décidé de respecter les spécificités du pays hôte.
Les prochaines étapes de l’opposition des deux fédérations à la décision de la FIFA restent pour le moment incertaines.