Un nouvel effondrement d’immeuble a secoué Alger dans la nuit de vendredi à samedi, plongeant le quartier de Hussein Dey dans l’inquiétude. Une vieille bâtisse de quatre étages s’est écroulée brutalement, provoquant une opération de secours d’envergure.
Une bâtisse coloniale réduite en gravats en quelques secondes
Selon la Protection civile, l’effondrement d’immeuble s’est produit à 02h50 du matin. Le bâtiment, composé d’un rez-de-chaussée et de quatre niveaux, s’est écroulé « comme un château de cartes », ne laissant qu’un amas de gravats à la rue Rabah Moussaoui.
Un blessé a été officiellement recensé, tandis que les recherches se poursuivaient pour localiser d’éventuelles victimes coincées sous les décombres. Les autorités n’ont donné aucune précision sur la présence éventuelle d’habitants au moment du drame.
Pour cette intervention, la Protection civile a déployé deux véhicules d’intervention, trois ambulances, une brigade cynotechnique et une équipe spécialisée du Grimp, chargée d’opérer dans les zones d’effondrement.
Un drame qui relance les inquiétudes sur le vieux bâti d’Alger
Cet effondrement d’immeuble ravive les inquiétudes liées à l’état dégradé de nombreuses constructions anciennes dans la capitale. Plusieurs bâtisses héritées de l’époque coloniale présentent aujourd’hui des risques majeurs.
Ces dernières années, plusieurs accidents similaires ont été enregistrés, notamment dans la Casbah, où des effondrements ont causé des morts et des blessés. Malgré les alertes répétées, une partie du patrimoine immobilier d’Alger demeure fragile et susceptible de s’effondrer à tout moment.
Ce nouvel effondrement d’immeuble souligne une fois de plus l’urgence d’un plan global de sécurisation du vieux bâti d’Alger pour éviter d’autres drames.
