Mohamed Mecherara dévoile les raisons de l’échec de Rabah Madjer comme entraîneur, tout en louant ses qualités humaines et son parcours exceptionnel en tant que joueur.
Rabah Madjer, un grand joueur, mais un entraîneur limité
Rabah Madjer, figure emblématique du football algérien, est unanimement reconnu pour sa carrière exceptionnelle en tant que joueur, notamment au FC Porto dans les années 1980. Cependant, sa transition vers le métier d’entraîneur a été bien moins glorieuse, marquée par des passages mitigés à la tête de l’équipe nationale. Selon Mohamed Mecherara, ancien président de la Ligue de football professionnel, l’une des principales raisons de cet échec réside dans le refus de Madjer de se former.
« Je lui avais conseillé de suivre des stages, notamment à l’école de Lyon, pour obtenir des diplômes d’entraîneur. Mais il a refusé. En tant que grand joueur et personnalité reconnue, il aurait pu exceller dans cette carrière. Malheureusement, il n’a pas suivi ces conseils », a confié Mecherara.

Un homme d’exception malgré les critiques
Si Madjer n’a pas su imposer son talent sur le banc de touche, Mohamed Mecherara tient à souligner ses qualités humaines. « Madjer est une personne exceptionnelle, avec une éducation irréprochable. C’est l’un des grands hommes que j’ai eu la chance de côtoyer », a-t-il affirmé.
Mecherara a également partagé une anecdote révélatrice de l’intégrité de Madjer. Après avoir remporté un litige contre la Fédération algérienne de football, qui devait lui verser une indemnité de 700 millions, Madjer a finalement refusé de prendre cet argent. Un geste qui témoigne, selon Mecherara, de son sens de l’éthique et de ses valeurs. Malgré une carrière d’entraîneur en demi-teinte, Madjer demeure une icône du football algérien, admirée tant pour ses exploits sur le terrain que pour sa personnalité.