Le 4 décembre à Drancy, en Seine-Saint-Denis, un drame impensable a secoué une communauté déjà meurtrie. Une mère de famille algérienne, Roza, originaire de Kabylie, a été sauvagement poignardée par son propre fils dans le pavillon familial. Le triste événement, révélé par la Fédération Nigérienne de Football, a suscité l’émoi des médias français, bien que l’identité des protagonistes ait mis 48 heures à émerger.
L’histoire déchirante s’est déroulée aux premières heures du 4 décembre, lorsque les policiers ont été alertés par un adolescent de 14 ans, signalant un différend familial grave impliquant un couteau. À leur arrivée, la mère de famille, Roza, âgée de 55 ans, gisait inconsciente et blessée. Malgré les efforts des secours, elle a succombé à ses blessures peu après 2 heures du matin.
Le fils, présumé meurtrier, a été placé en garde à vue et hospitalisé sous escorte policière. Le couteau, arme du crime, a été saisi pour les besoins de l’enquête en cours.
Ce drame révèle une histoire de violence conjugale, avec Roza ayant obtenu le divorce en 2020 et la garde de son dernier enfant de 14 ans. Elle avait rencontré son mari en 1991 en Kabylie, avant de le rejoindre en France en 1995. Les violences persistent même après la séparation en 2014, avec plusieurs plaintes dénonçant les abus.
Le présumé fils meurtrier, Nassim, âgé de 27 ans et diplômé d’une grande école de commerce, a étudié loin du foyer familial mais revenait auprès de sa mère en cas de tensions avec son père.
Une enquête a été ouverte, confiée à la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, plongeant la communauté dans une tristesse profonde. Une veillée funèbre a rassemblé des proches et voisins, tous choqués par cette tragédie inimaginable. Une voisine a exprimé le choc ressenti par la communauté, soulignant l’horreur d’être tuée par son propre fils.