En Algérie, les cambistes du marché noir des changes préfèrent les billets de dollars neufs aux anciens, ce qui influe sur les taux de change. Un internaute algérien résidant aux États-Unis dénonce cette pratique et souligne que, contrairement à l’Algérie, aux États-Unis, 100 dollars sont équivalents, sans distinction entre billets neufs et anciens. Cette différence de valeur entre les billets est également observée dans d’autres pays, et certains expliquent que cela peut être dû à la crainte des faux billets.
En Algérie, les billets de dollars ne sont pas tous considérés de la même valeur sur le marché noir des changes. Une pratique étrange a été révélée par un internaute algérien résidant aux États-Unis, qui a partagé son constat dans une vidéo sur les réseaux sociaux.
Selon cet internaute, lorsqu’on souhaite échanger des dollars en Algérie, les cambistes demandent d’abord si les billets sont neufs ou anciens. En fonction de leur ancienneté, le taux de change par rapport au dinar algérien varie. Les billets neufs sont préférés et échangés à un taux plus avantageux que les anciens. Cette pratique a surpris cet Algérien résidant aux États-Unis, car aux États-Unis, 100 dollars équivalent toujours à 100 dollars, qu’ils soient neufs ou anciens.
Il s’interroge sur l’origine de cette mentalité et appelle les cambistes à abandonner cette pratique, soulignant que dans de nombreux autres pays, il n’y a pas de différence de valeur entre les billets neufs et anciens.
Toutefois, dans les commentaires à la vidéo, certains internautes ont mentionné que cette différence de valeur entre les billets neufs et anciens n’est pas propre à l’Algérie. Elle se produit également dans d’autres pays, tels que Dubaï, la Malaisie, et l’Arabie Saoudite. Certains ont évoqué la crainte des faux billets comme raison potentielle de cette pratique, les anciens billets étant plus difficiles à écouler. D’autres ont expliqué que les nouveaux billets sont généralement introduits en Algérie par les banques, garantissant ainsi leur authenticité, tandis que les anciens billets pourraient provenir de sources moins fiables, comme la Libye.