Chaque année, ils sont des milliers d’étudiants africains (algériens et marocains en l’occurrence) à s’inscrire dans les universités françaises. Il n’est pas rare, cependant, d’observer des cas de discrimination dont sont victimes ces africains à la quête du savoir.
D’après une étude menée dans plus de 2000 masters de 84 universités, la demande d’information d’un candidat ayant un patronyme d’origine maghrébine reçoit moins de réponses que celle du candidat dont le nom a une consonance française. Cela confirme les nombreuses études qui ont conclu que la discrimination touche de plus en plus les Maghrébins en France, notamment dans le domaine du travail. Porter un patronyme maghrébin est un handicap pour les demandeurs d’emploi, selon ces études. Cependant, ces discriminations touchent également les étudiants.
Ainsi, cette nouvelle étude menée par des chercheurs suivant la méthode du « testing » pour mesurer d’éventuels risques discriminatoires autour de l’entrée en Master des étudiants supposés d’origine maghrébine, confirme l’existence de biais de sélection de la part des enseignants-chercheurs chargés de recruter les étudiants dans les masters.