Le PIB d’un pays est fortement impacté par les fonds transférés par les citoyens de la diaspora. Notre pays, bien que bien représenté à l’extérieur,ne profite pas vraiment de la situation.
Nul besoin de rappeler qu’en Algérie, comme dans d’autres pays, la règle du double taux de change a encore droit de cité. En ce qui concerne les fonds provenant de l’extérieur, l’Algérie détient la lanterne rouge, ceci, en dépit du fait qu’elle dispose d’une importante communauté à l’extérieur. En 2022, le total des montants transférés vers l’Algérie, y compris les pensions de retraite, se sont établis à 2 milliards de dollars seulement. Pendant que la courbe des transferts des Égyptiens, Marocains et Tunisiens est ascendante, on note le contraire en Algérie.
Qu’est ce qui peut bien expliquer cette situation? D’après certains spécialistes, les chiffres sont biaisés,car ne sont pris en compte que les fonds transférés par le biais de banques formelles. Or, les algériens sont plus enclins à transférer du capital via les circuits informels. Ceci en effet, explique la baisse notoire observée dans le transfert des fonds en Algérie.