Une jeune détenue algérienne incarcérée en France, a amorcé une grève de faim ; Ceci, dans le but de s’insurger contre les conditions « inhumaines et insalubres » dans lesquelles elle dit être détenue. Plus de détails dans la suite.
La jeune femme en question, la nommée Leïla, mère trentenaire de deux (2) enfants, s’est vue infliger quatre (4) ans de prison. La raison en est alors l’envoi d’une somme de deux mille cinq cents (2.500) euros qu’elle avait effectué pour des membres de sa famille ayant rejoint un groupe terroriste établi en Syrie. Actuellement enfermée depuis cinq (5) mois au CRA du Mesnil-Amelot, situé en région Île-de-France, cette détenue algérienne observe une grève de la faim.
Au sein dudit lieu de privation de liberté, la ressortissante algérienne a en effet récemment entamé un jeûne de protestation aux côtés de plusieurs autres internées. Un procédé à la faveur duquel elle espère notamment se défaire de l’Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Une mesure administrative française, délivrée par la préfecture, dont elle fait l’objet. « Ils avaient prévu un vol pour le 13 août. Mais l’Algérie n’a pas accordé de laissez-passer consulaire. Le juge des libertés a décidé de me maintenir en détention. Je suis déjà sous contrôle judiciaire. Je veux juste retrouver mes enfants et je n’ai aucune raison de m’enfuir », a-t-elle effectivement déploré auprès du quotidien L’Humanité.