Après deux années de covid 19, les algériens font leur retour cet été sur les plages. Un retour couplé à du désordre et à plusieurs incidents. L’APOCE a réagi.
Presque rien n’a changé sur les plages en Algérie cet été avec le retour des vacanciers. En témoignent, le désordre, les habitudes et comportements qui frolent l’incivisme. L’association de protection du consommateur (APOCE) a par ailleurs réagi à ces comportements déplorables.
En effet, le samedi 18 juin, un internaute en direct de Déca plage, une plage située à Ain-Taya, dans l’est d’Alger a publié une vidéo dans laquelle il s’indigne de la mafia des parasols qui extorque de l’argent aux vacanciers.
« Ils sont là. Ils surveillent les gens. Dès que des personnes arrivent à la plage, ils les dirigent vers des parasols et les obligent à payer », s’est-il offusqué.
Il faut préciser que ce phénomène prend de l’ampleur chaque année sur les plages algériennes. A cela, il faut ajouter les bagarres entre plagistes et les parkingeurs, le dicktat des gardiens de parking.
L’association de protection du consommateur (APOCE) se désole du désordre
Le président de l’association de protection du consommateur (APOCE), Mustapha Zebdi se confiant ce dimanche 19 juin à TSA, a jugé « inadmissible et inacceptable » les bagarres entre plagistes et les « parkingeurs ».
« Nous avons lancé des alertes. C’est toujours le même scénario qui se répète et qui prend de l’ampleur chaque année. Il faut organiser l’accès aux plages. On nous dit que l’accès à la plage est gratuit. Mais il faut définir ce qu’un accès gratuit veut dire » affirme t-il.
Il a aussi abordé le sujet des gardiens de parking qui imposent leur diktat sur les plages algériennes. « Nous avons demandé à faire une séance de travail au ministère du Tourisme pour avoir des éclaircissements. Mais il n’y a jamais eu de suite. Si ces parkings sont autorisés, il faut déterminer dès le départ le coût du parking. Cela doit être déterminé dans les cahiers de charges. Les prix doivent être étudiés » a t-il insisté.
Mécontent, il poursuit: « Pour accéder à certaines plages, il n’y a même pas de tickets. Qui a autorisé ces gens-là à investir ces lieux ? Pourquoi les prix sont-ils excessifs ? Ils peuvent atteindre les 300 DA la place. Ce n’est pas normal ».
Le président de l’association de protection du consommateur (APOCE), Mustapha Zebdi a par ailleurs interpellé les autorités mettre fin à cette pagille. « Les autorités doivent intervenir maintenant. Nous ne sommes qu’au début de la saison estivale. Il faut mettre un terme à ça rapidement. » exige t-il.
Il appelle aussi à une réorganisation du secteur des plages afin d’éviter le pire à l’avenir. « Il faut réorganiser au plus vite l’accès aux plages. Les histoires de parking peuvent mal finir. Il y a eu un meurtre il y a quelques années. Mieux vaut revoir ça au plus vite », a mis en garde Mustapha Zebdi.
Il urge de trouver une solution à ces problèmes susceptibles de faire fuir les touristes étrangers.