Du 9 au 13 février dernier, l’Égypte a accueilli la 13ᵉ édition du festival international du cinéma africain Luxor. Cet événement majeur a mis en lumière une sélection de 44 films africains, offrant une vitrine à la diversité des réalisations du continent.
Une reconnaissance méritée pour « Desert Rose« , le film algérien
Au cours de ce festival, plusieurs prix ont été décernés, mettant en avant les œuvres et les talents les plus remarquables. Parmi eux, le court métrage algérien « Desert Rose » a su se démarquer en remportant un prestigieux trophée. Réalisé par Oussama Benhassine, ce film a été honoré du prix du jury du meilleur court métrage, saluant ainsi la qualité exceptionnelle de son travail.
Plongée dans l’histoire douloureuse de l’Algérie
« Desert Rose » revisite un pan sombre de l’histoire de l’Algérie en évoquant les essais nucléaires et les atrocités commises à l’encontre de la région de Reggane en février 1960. Le film dévoile les plans machiavéliques de la France coloniale et raconte le combat et l’espoir d’une population marquée par les conséquences dévastatrices de ces crimes.
Une histoire poignante et des personnages marquants
Au cœur de « Desert Rose », l’histoire poignante de l’enfant Abbas et de sa famille prend vie. Avec son père tombé au combat contre l’armée coloniale, sa mère contrainte au silence et son grand-père prenant en charge son éducation, le film offre un tableau poignant de la résilience et de la lutte pour la justice.
Une victoire méritée pour un travail remarquable
La qualité des décors, la profondeur de l’histoire et le talent des acteurs ont contribué à faire de « Desert Rose » un lauréat indiscutable au festival du cinéma africain Luxor en Égypte. Cette reconnaissance souligne non seulement le talent d’Oussama Benhassine, mais également l’importance de porter à l’écran des récits significatifs et puissants sur l’histoire et la culture de l’Algérie.