Algérie- Une décision ministérielle conjointe a été publiée dans le dernier numéro du Journal officiel (n° 53), précisant la liste des États concernés par le domaine d’intervention de l’Office pour le développement de l’agriculture industrielle dans les terres désertiques, qui a été créé l’automne dernier pour « renforcer les capacités agricoles et agro-industrielles nationales ».
L’accord du 21 juin 2021 qui a été signé par les ministres de l’Agriculture, de l’Intérieur, des Finances et des Ressources hydrauliques ainsi que le Premier ministre du gouvernement précédent, détermine la liste des États désertiques sur la base des estimations de leurs taux de précipitations comme suit :
– Province d’Adrar,
– Province de Laghouat,
– Etat de Biskra,
– Province de Béchar, – Province de Tamanguast,
Province d’Ouargla,
– État d’Illizi,
-Tindouf
-état de la vallée,
– Province de Ghardaïa,
-État de Timimoune,
– Province de Bordj Badji Mokhtar,
– Wilayat d’Oued Jalal
– Province de Bani Abbas,
– Etat d’In Saleh,
– L’état d’En Gem,
Province de Touggourt,
– Etat Djanet,
– Province d’Al-Meghir,
– L’État de Menea’a.
Le bureau pour le développement de l’agriculture a prévu des projets agricoles pour certaines wilayas
Il est supposé que ces États, en vertu du décret portant création de l’Office pour le développement de l’agriculture industrielle dans les terres désertiques publié en septembre 2020, recevront des « grands » projets de mise en valeur des terres et de régulation des océans immobiliers afin de lancer l’agriculture et les investissements agro-industriels, Le Bureau pour le développement de l’agriculture industrielle dans les terres désertiques, qui est situé dans la Wilayat de Manea, a été créé pour être « un outil de mise en œuvre de la politique nationale de promotion et de développement de l’agriculture industrielle stratégique dans les terres désertiques, dans le but de renforcement des capacités nationales agricoles et agro-industrielles », selon le même décret.
Le Bureau supervise l’octroi de milieux immobiliers destinés à la valorisation agricole, dans le cadre du droit de concession, aux investisseurs porteurs de projets agricoles et agro-industriels dans les zones mentionnées, après avoir procédé à une évaluation technique des projets par un comité spécialisé, en plus de signer un cahier des charges spécifique.