Dans une lettre poignante depuis Doha, Djamel Belmadi revient sur son éviction de la sélection algérienne, dénonçant un départ brutal et injuste, tout en appelant à la réconciliation.
Un départ sous tension, enfin éclairci par Djamel Belmadi
Depuis Doha, l’ex-sélectionneur des Verts, Djamel Belmadi, a choisi de s’exprimer publiquement pour la première fois depuis son départ controversé de la tête de l’équipe nationale. Dans une lettre ouverte diffusée par Footmylife FM, il revient sur les conditions douloureuses de son éviction, qu’il qualifie de brutale et unilatérale, orchestrée sans concertation par la Fédération algérienne de football (FAF). Il explique avoir gardé le silence par souci de stabilité pour les joueurs, de respect pour le nouveau staff technique et par attachement au contexte national.
Belmadi évoque son bilan à la tête des Fennecs pendant plus de cinq ans : un sacre africain en 2019, une reconstruction ambitieuse, mais aussi des tensions internes et des pressions invisibles. Touché par la manière dont il a été remercié – via un simple tweet –, il dénonce une forme de mépris mais refuse toute escalade judiciaire ou médiatique, appelant à la dignité et au respect.

Un hommage sincère aux supporters et un dernier mot d’amour
Au-delà des reproches adressés à la FAF, Belmadi réaffirme son amour inconditionnel pour la sélection algérienne. Il se dit fier du travail accompli, malgré les tentatives de dénigrement, et garde une pensée émue pour les millions de supporters qui l’ont soutenu dans les moments forts comme dans les épreuves. Fidèle à ses principes, il conclut sa lettre sur une note de loyauté et d’attachement indéfectible à l’Algérie :
« Tahya El Djazaïr ».