Le monde entier fait face à des défis climatiques de grandes envergures. Et donc l’Algérie a également ses défis. Elle a à cet effet établi un plan pour contrecarrer les effets indésirables du changement climatique. Lisez plutôt cette édition du dimanche 6 novembre 2022 pour de plus amples informations.
Le changement climatique inquiète plus d’un, et les défis climatiques sont énormes. Selon l’Agence Internationale de l’Energie (AIEA), l’Afrique n’est responsable que de 3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. L’Algérie n’en émet que 0,39%. En tant que pays semi -aride, l’Algérie est lourdement impacté par le phénomène climatique se traduisant par la survenue d’aléas climatiques devenus endémiques depuis quelques années déjà, comme on le constate avec les caprices de la pluviométrie. Pour contrecarrer ces aléas climatiques, un plan a été mis en place s’étalant sur la période décennale 2020-2030. Ce dernier couvre un total de 155 projets entrant dans le cadre des efforts pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de l’adaptation aux conséquences des changements climatiques, le tout adossé à une gouvernance climatique réfléchie. Les engagements du plan national d’adaptation aux changements climatiques se présente comme suit : réduction de 7% des émissions de gaz à effet de serre, avec la perspective de porter ce taux à 22%, d’ici 2030, les fonds d’aide internationale sont libérés. Dans ce cadre, des mégaprojets sont programmés à l’instar de la relance du barrage vert, l’extension de l’énergie solaire, surtout au profit des populations du Sud et des Hauts Plateaux, pour le développement du secteur agricole et la satisfaction des besoins domestiques en électricité propre et en eau potable, l’encouragement de l’investissement dans l’activité de la collecte, du tri et recyclage des déchets à travers la création de Start-up. il y a également la production de l’hydrogène vert, pour ne que citer ceux-là. Ce sont donc quelques actions que l’Algérie a engagées pour apporter son assistance au titre des « contributions déterminées au niveau national (CDN) exigées des pays signataires de l’Accord de Paris pour réduire le réchauffement climatique à hauteur de 1,5°C. Cependant, selon les prévisions des experts l’Onu qui tablent sur un réchauffement oscillant entre 2,6°C et 2,8°C, cet objectif est loin d’être atteint. Et pour cause les tergiversations des pays industrialisés qui rechignent à délier leurs bourses pour indemniser les pays les plus exposés au risque des changements climatiques, et à honorer leurs engagements pour la réduction des émissions à effet de serre, à travers la mise en œuvre d’une politique de développement des énergies renouvelables. L’objectif étant de parvenir à terme, à mettre en place un nouveau modèle économique, et à même concilier les exigences du développement et de la croissance avec la sauvegarde de la planète.
L’Algérie participe à la COP27
Le sommet des dirigeants mondiaux de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP27), représentant les pays membres de la Convention-cadre des Nation unies sur les changements climatiques (CCNUCC) s’ouvre ce dimanche 6 novembre 2022 à Charm El Cheikh, en Egypte. Elle s’ouvre en présence de nombreux chefs d’Etat de pays ayant ratifié cette charte. Une charte qui vise à atténuer les effets du dérèglement climatique sur la planète. L’Algérie, un signataire de l’Accord de Paris sur le climat, aux côtés de 195 autres pays, est représentée à cette nouvelle édition sur le climat par le président de la République Abdelmadjid Tebboune. Notons que cette COP27 se déroule du dimanche 6 novembre 2022 au vendredi 18 novembre 2022 sur la terre égyptienne.