Dans le Sahara algérien, une étude révèle que la tourmaline, notamment le type Schorl, pourrait être un indicateur clé pour localiser de nouveaux gisements d’or, ouvrant de nouvelles perspectives pour la prospection minière.
Un nouveau chapitre dans la découverte de gisements aurifères
Depuis plusieurs décennies, les indicateurs classiques comme les veines de quartz, les sulfures, et les failles profondes ont guidé la recherche d’or. Cependant, une étude récente effectuée dans le Sahara algérien, plus précisément dans le désert du Hoggar, suggère que la tourmaline pourrait s’ajouter à cette liste. Ce minéral complexe de silicates, célèbre pour ses variations de couleur, pourrait signaler la présence d’or grâce à sa composition unique, comprenant souvent du bore et d’autres éléments tels que le fer ou le magnésium.
Preuves globales et collaborations scientifiques
Des recherches précédentes menées dans divers pays comme le Canada, le Brésil, la Chine, le Burkina Faso et le Cameroun avaient déjà établi un lien entre la tourmaline et l’or. L’étude algérienne, publiée dans la revue Geochemistry, renforce ces conclusions. Dirigée par la Dr. Ismahen Chaouche de l’Université des Sciences et de la Technologie Houari Boumediene, cette enquête a évalué des échantillons provenant de régions situées dans le Sahara algérien, notamment à Silet, Assouf Mellen, Seldrar et Idreksi, le long de la faille d’Iskel.
La tourmaline schorl : Un indicateur révolutionnaire
En utilisant des technologies avancées telles que le microscope électronique et la spectroscopie, les chercheurs ont confirmé que le type de tourmaline appelé « Schorl », riche en fer, est associé à la présence d’or. Cette découverte majeure dans le Sahara algérien offre de nouvelles perspectives pour la prospection minière. Elle promet de transformer les méthodes actuelles et de faciliter la détection d’anciens gisements potentiellement riches, valorisant ainsi le potentiel aurifère du Sahara algérien.