Dov Maimon, un universitaire israélite, a déclenché une vive indignation après ses déclarations lors d’une conférence à Paris. Selon cet académicien, 28% des musulmans seraient radicalisés, et il a remis en question les relations entre musulmans et juifs. Ces propos ont été prononcés durant une rencontre organisée par le consistoire israélite de France.
Réactions du recteur de la grande Mosquée de Paris
Les déclarations ont été sévèrement critiquées par Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande Mosquée de Paris. Dans une publication sur les réseaux sociaux, il a condamné ces allégations, soulignant que réduire une communauté à des stéréotypes violents trahit les valeurs de fraternité et de tolérance prônées par le judaïsme et l’islam. Hafiz a également rappelé l’histoire commune et la coexistence paisible entre les deux religions.
Controverses et faits non vérifiés
Certaines statistiques avancées par Maimon, comme celle indiquant que 33% des nouveau-nés en France seraient affiliés à des mouvements musulmans radicaux, ont été remises en question. La page The News sur X a qualifié ces affirmations de fallacieuses et dangereuses. Maimon a apparemment utilisé ces chiffres pour désigner des sympathisants des « Frères musulmans », une démarche critiquée pour son manque de fondements solides.