La nouvelle est tombée comme une déflagration. Ce mercredi 28 mai, l’Armée nationale populaire a perdu l’un de ses hommes les plus respectés : le Général Zaidi Laïd, chef de division au Commandement des Forces terrestres. Emporté par une longue maladie, il laisse derrière lui un vide immense, autant stratégique qu’humain.
Une perte qui secoue le sommet de l’État
Le choc est tel que le président Abdelmadjid Tebboune est sorti de son silence. Dans un message vibrant d’émotion, le Chef suprême des forces armées a rendu hommage à ce haut gradé dont la loyauté à la nation n’a jamais fléchi.
« Cette perte cruelle touche toute la famille de l’ANP », a-t-il déclaré, avant de prier pour que le défunt soit accueilli en « Son vaste paradis ». Cet hommage présidentiel n’est pas anodin. Il souligne l’importance du rôle joué par Zaidi Laïd dans les rouages internes de la défense nationale, à un poste stratégique souvent éloigné des projecteurs.
Un pilier discret mais essentiel des Forces terrestres
Figure discrète, le Général Zaidi Laïd a pourtant été l’un des maillons forts de la défense du territoire. Reconnu pour son professionnalisme exemplaire, il incarnait cette génération d’officiers formés dans la rigueur, porteurs d’un sens profond du devoir. Son parcours, jalonné de responsabilités croissantes, témoigne d’un engagement total. Jusqu’à ses derniers jours, il n’a cessé de servir, malgré la maladie qui le rongeait en silence.
Hommage militaire vibrant de Chanegriha
Le Chef d’État-Major, le Général d’Armée Saïd Chanegriha, a lui aussi salué la mémoire de ce compagnon d’armes. Dans un message chargé d’émotion, il a souligné la fidélité et le courage du défunt, priant pour qu’il rejoigne les rangs des martyrs et des saints. Ce double hommage civil et militaire en dit long sur l’aura du Général Zaidi Laïd. Un homme respecté, écouté, admiré. Son départ ouvre une page d’incertitude mais aussi de profonde réflexion sur la transmission au sein de l’institution militaire.