Algérie Ce samedi 10 juillet les algérois sont de nouveau descendus dans les rues pour montrer leurs indignations. Ces derniers ont manifesté car les horaires de suspension et de rétablissement de l’alimentation en eau ne sont pas respectés
Depuis le début de l’été l’Algérie fait face à un déficit hydrique, le rationnement de l’eau potable met à rude épreuve les nerfs des habitants de la capitale. La rareté du précieux liquide suscite même la colère des Algérois qui multiplient les mouvements de protestation pour dénoncer le manque d’eau. Le problème prend de plus en plus des proportions inquiétantes car la population s’indigne de jour en jour .
La pénurie de l’eau touche presque tout le pays et partout on assiste à des actions de protestation de citoyens qui se plaignent de la soif. Aussi, Partout le même mode d’action des populations la coupure de route.Hier, des actions de protestations ont été menées par des habitants de la capitale Alger. La route menant vers l’aéroport d’Alger a été bloquée pour la deuxième fois en quelques jours au niveau de Bab Ezzouar. Les habitants de la cité « Réconciliation » ont réédité la même action ce samedi matin.
Pourquoi les coupures d’eau ?
La situation de manque d’eau est causée par la conséquence directe de la sécheresse, après trois hivers consécutifs sans grandes précipitations. Selon le site TSA Algérie. Com, le manque d’anticipation des autorités et la gestion politique d’un dossier technique aurait également compliqué la situation. Cependant, les autorités ont expliqué et répété que les barrages sont en grande partie à sec, ou pas suffisamment remplis en tout cas, et il est évident que leur remplissage est tributaire de la pluviométrie
Les chiffres de l’Agence nationale des barrages et transferts (ANBT) relatifs font état d’une moyenne nationale de remplissage des barrages de l’ordre de 44 %.
« Vu la situation actuelle, cela nous impose d’économiser les réserves qui existent au niveau des barrages à ce jour. Cette économie va se traduire inévitablement sur le terrain par une réduction des plages horaires de distribution afin de préserver cette denrée rare », avertissait en avril dernier, le DG de l’Algérienne des eaux (ADE) actant ainsi un cycle de rationnement de l’eau potable.
L’ultime solution pour Soulager la population
Mais dans l’immédiat, les autorités peuvent tenter de résorber le taux de déperdition, qu’on dit important, et procéder à la réalisation de forages supplémentaires pour compenser ne serait-ce qu’en partie le manque induit par le tarissement des barrages.
Quant aux nouvelles stations de dessalement d’eau de mer que le gouvernement compte réaliser, elles ne pourront pas être opérationnelles avant plusieurs mois, dans les meilleurs des cas.