Le monde de la culture en Afrique vient une fois de plus de célébrer l’excellence, et cette fois, c’est une jeune Algérienne qui se retrouve sous les projecteurs. Cylia Sakina Latéb vient d’être récompensée lors du prestigieux Festival international du livre gabonais et des arts (Filiga) de Libreville, édition 2025. Cet événement culturel majeur, reconnu dans le monde francophone, offre chaque année une plateforme aux figures montantes de la littérature et de l’art, et cette année, une place spéciale était réservée à notre compatriote.
Mais qui est Cylia Sakina Latéb ?
Si son nom ne vous dit pas encore grand-chose, il est temps de le retenir. Cylia Sakina Latéb est une écrivaine et artiste algérienne passionnée de lettres, de culture et d’humanité. Elle s’est fait connaître au fil des années par ses interventions dans des cercles littéraires et artistiques, en Algérie comme à l’étranger. Elle incarne une génération d’intellectuels qui souhaite donner une voix à l’art algérien contemporain, en particulier depuis une perspective féminine.
Ce qui la rend unique, c’est sa capacité à mêler tradition et modernité dans son travail. Elle puise dans les racines culturelles algériennes pour créer des œuvres qui parlent du monde d’aujourd’hui, avec une authenticité et une profondeur remarquables.
Le Filiga : une vitrine du talent panafricain
Organisé chaque année dans la capitale gabonaise, le Filiga de Libreville est bien plus qu’un festival : c’est un carrefour d’idées, d’arts et d’expressions culturelles. Il réunit des écrivains, des poètes, des artistes plasticiens, des éditeurs – venus de tout le continent africain et de la diaspora dans un seul but : valoriser et faire rayonner la richesse littéraire et artistique de l’Afrique.
Chaque année, des prix sont décernés pour saluer le travail remarquable de personnalités du monde culturel. En 2025, le jury a choisi de récompenser Cylia Sakina Latéb pour la qualité de ses travaux, sa contribution à la diffusion de la culture, et surtout, pour sa capacité à créer des ponts entre les peuples à travers ses mots et ses œuvres.
Une reconnaissance méritée
Ce prix vient couronner plusieurs années d’engagement de Cylia Sakina dans la scène culturelle. Ses textes, souvent puissants et empreints d’émotion, traitent de sujets universels, mais aussi de thématiques ancrées dans la réalité algérienne : la mémoire, la condition féminine, l’identité ou encore la diaspora.
Son style accessible et poétique à la fois séduit un public de plus en plus large. Ce prix n’est donc pas une surprise pour ceux qui suivent son parcours de près.
Recevoir une telle reconnaissance lors d’un événement international donne également un coup de projecteur sur toute une scène artistique algérienne souvent méconnue à l’étranger. C’est un moment important, non seulement pour Cylia Sakina, mais aussi pour tous les artistes algériens qui travaillent dans l’ombre.
Pourquoi c’est important pour la culture algérienne
À travers cette récompense, l’Algérie se voit représentée d’une manière positive et inspirante. Cela montre que notre culture continue de rayonner, et qu’elle est capable de séduire bien au-delà de nos frontières. Ce genre de reconnaissance peut servir de tremplin à toute une génération de jeunes artistes, qui souvent doutent que leur voix puisse porter.
Il faut se rappeler qu’une reconnaissance internationale comme celle du Filiga ne tombe pas du ciel : elle est le fruit d’un travail rigoureux, d’une persévérance constante, et d’une claire volonté de faire bouger les lignes.
L’impact sur les jeunes artistes et écrivains
Pour de nombreux jeunes en Algérie, voir quelqu’un comme Cylia Sakina Latéb réussir à l’étranger est une vraie bouffée d’air frais. Cela prouve que l’on peut être jeune, algérien(ne), femme, et faire sa place sur la scène mondiale – sans forcément quitter son pays ou renier ses racines.
Son exemple montre que la culture algérienne n’a pas besoin de se conformer à des modèles extérieurs pour exister : elle peut évoluer tout en restant fidèle à elle-même, et c’est justement cette authenticité que le Filiga a choisi de célébrer.
Un message d’ouverture et d’espoir
Lors de la cérémonie de remise des prix, Cylia Sakina a tenu à adresser un message fort, insistant sur l’importance de l’échange culturel entre les pays africains. Pour elle, les frontières ne doivent pas être un frein, mais plutôt des ponts à construire entre nos différentes cultures. Elle a également dédié son prix aux femmes artistes d’Algérie et d’Afrique, souvent confrontées à de nombreux obstacles dans leur parcours. Son message était clair : « Votre voix compte, continuez à créer. »