Le passage de la loi en Algérie déclarant illégal le colonialisme français représente une étape importante dans les relations entre l’Algérie et la France. Cela pourrait marquer une rupture significative malgré les espoirs de réconciliation. Le contexte est exacerbé par la récente reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental, ce qui a intensifié les tensions.
Incidents diplomatiques et arrestations
En juillet 2024, les relations entre Paris et Alger commencent à se dégrader suite à une lettre du Président Macron soutenant le plan d’autonomie marocain pour le Sahara Occidental. En réponse, l’Algérie rappelle son ambassadeur de France. Ensuite, la capture de l’écrivain Boualem Sansal aggrave davantage les tensions.
L’année suivante, des influenceurs algériens sont arrêtés en France pour des messages incitant à la violence. Le pays de Tebboune, refusant de réadmettre un de ces individus, contribue à une escalade des frictions entre les deux pays.
Vers une possible réconciliation
Des tentatives de dialogue sont initiées fin mars 2025 entre Macron et Tebboune. Cependant, malgré quelques efforts pour apaiser les tensions, les expulsions d’agents consulaires et des changements de politiques concernant les visas compliquent la situation. La suspension par la France d’accords sur les visas fin août et la réponse algérienne annulent temporairement les signes apaisants précédents.
Finalement, la libération de Boualem Sansal et le remplacement du controversé ministre du Gouvernement français apportent une lueur d’espoir, bien que la future relation reste incertaine et sous pression.