Les tensions entre Paris et Alger persistent notamment sur la question de l’immigration. Tandis que certains prônent une fermeté accrue, d’autres préfèrent maintenir le dialogue.
Paris : Une ligne dure prônée par certains ministres
Les relations franco-algériennes restent marquées par des désaccords, particulièrement sur le refus d’Alger de reprendre ses ressortissants expulsables. Face à cette situation, Bruno Retailleau appelle à une « riposte graduée », envisageant des mesures telles que le rappel de l’ambassadeur français et la suppression des visas diplomatiques. Gérald Darmanin soutient cette approche, exhortant l’Algérie à répondre aux attentes de la France en matière d’expulsions.

Un appel au dialogue de François Bayrou
À l’opposé, François Bayrou prône une approche plus nuancée. S’il admet que la suspension des accords de 2007 sur les visas diplomatiques est envisagée, il refuse de remettre en cause ceux de 1968 qui régissent le statut des Algériens en France.
Le Premier ministre a également rejeté toute qualification d’ »État voyou » à l’encontre de l’Algérie, préférant maintenir un canal diplomatique ouvert. Un positionnement qui contraste avec la fermeté de Retailleau, prêt à aller jusqu’à la démission si son approche n’est pas suivie.