Les tensions entre la France et l’Algérie atteignent le Parlement. La gauche critique Bruno Retailleau pour ses propos jugés provocateurs, intensifiant une crise diplomatique déjà enflammée.
Une crise diplomatique au cœur des débats parlementaires
Les tensions entre Paris et Alger, exacerbées par l’arrestation d’influenceurs algériens en France pour « appels à la violence », ont trouvé un écho au Parlement français. Jeudi 9 janvier, l’expulsion d’un influenceur algérien, refusée par l’Algérie, a envenimé les relations bilatérales. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, connu pour sa ligne dure sur l’immigration, a accusé l’Algérie de vouloir « humilier la France ». Lors des discussions sur la politique générale du gouvernement, Mathilde Panot, députée de La France Insoumise (LFI), a vivement critiqué Bruno Retailleau. Selon elle, ses déclarations provocatrices et racistes alimentent une rupture néfaste entre les deux nations.
La gauche dénonce une stratégie de confrontation

Mathilde Panot a pointé du doigt « les déclarations racistes » de Retailleau et son rôle de « piètre agitateur ». Elle a également rappelé les hommages controversés à Jean-Marie Le Pen, un symbole des divisions historiques entre les deux pays. Dans un communiqué, le groupe LFI a accusé certains responsables gouvernementaux d’adopter une « logique guerrière » contre l’Algérie, incompatible avec les liens d’affection et de fraternité qui unissent des millions de Français au peuple algérien. La crise actuelle entre la France et l’Algérie met en lumière des fractures profondes, alimentées par des déclarations et actions jugées provocatrices. Pour éviter une escalade, une approche diplomatique respectueuse et apaisée s’avère indispensable.