La France durcit sa politique vis-à-vis de l’Algérie, imposant des restrictions à des hauts responsables pour forcer le retour des ressortissants jugés dangereux.
Mesures restrictives de la France envers les responsables algériens
Le ministère de l’Intérieur français, sous la direction de Bruno Retailleau, a instauré plusieurs mesures visant à restreindre les privilèges accordés à certains responsables algériens. Cette décision a pour but de pousser l’Algérie à accepter le retour de ses ressortissants jugés dangereux par les autorités de Paris. Convaincu de la nécessité d’adopter un ton plus ferme avec Alger, le ministre a mis en place des restrictions inédites, comme rapporté par divers médias français.
Impact des nouvelles restrictions
D’après un reportage de Paris Match, la série de mesures touche environ quarante responsables algériens des sphères politique, économique et militaire, nombre qui pourrait passer à quatre-vingts rapidement. Les nouvelles dispositions visent principalement à réduire les avantages accordés pour les séjours en France, notamment pour des soins médicaux ou des rendez-vous professionnels, dont bénéficiaient habituellement ces personnalités algériennes. Cette approche s’inscrit dans une stratégie de riposte initiée par Paris, justifiée par le blocage des autorités algériennes à rapatrier leurs ressortissants en situation irrégulière.
Possibilité de revoir les accords de 1968
Parmi les solutions envisagées par Bruno Retailleau figure également la révision des accords de 1968, qui encadrent particulièrement le statut des Algériens en France. Souvent critiqués, particulièrement par certains groupes politiques, ces accords sont considérés comme déséquilibrés. Ce type de mesures n’est pas une première; elles avaient déjà été mises en place antérieurement. Par ailleurs, un porte-parole du ministère de l’Intérieur a vivement critiqué les propos du ministre concernant la validité des passeports algériens, les qualifiant de discriminatoires et contraires à la législation en vigueur.