La France adopte une posture de confrontation inédite face à l’Algérie : durcissement des conditions d’entrée, mesures de rétorsion ciblées et tensions diplomatiques en pleine escalade.
Tensions montantes entre France et Algérie
À l’approche du bilan d’une année de tensions diplomatiques entre la Paris et l’Alger, la situation évolue avec une posture plus affirmée de Paris. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, semble avoir obtenu le soutien nécessaire pour mettre en place une stratégie de confrontation vis-à-vis de l’Algérie, approuvée par le président français depuis plusieurs mois.
Nouvelles mesures de rétorsion françaises
Le mercredi 23 juillet, la porte-parole du gouvernement a déclaré que la France adopte désormais une approche de confrontation avec l’Algérie, une première depuis le début de la crise. Sophie Primas, au cours du brief post-Conseil des ministres, a révélé que les conditions d’entrée en France pour certains ressortissants algériens, désignés comme « dignitaires », seront durcies.
Restrictions mutuelles : une escalade annoncée
D’après Europe 1, environ 80 dirigeants algériens sont visés par ce durcissement des conditions de déplacement initié par Bruno Retailleau. Cependant, cette initiative pourrait s’avérer sans conséquence directe, car l’Algérie a déjà limité strictement les voyages de ses dirigeants vers la France, suite au rejet par Paris de deux personnalités algériennes. Le gouvernement français affirme ouvertement pour la première fois son engagement dans ce rapport de force, justifiant cette approche par le refus algérien de reprendre 120 individus sous obligation de quitter le territoire français.