Les récents développements de la crise avec l’Algérie ont mis en évidence des désaccords entre Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur, et Emmanuel Macron, le président français. Après un certain temps de calme, Retailleau s’est exprimé dans Le Figaro, affirmant la nécessité d’adopter une approche plus stricte envers l’Algérie, remettant en cause la diplomatie suivie jusqu’ici par la présidence.
Les hostilités relancées par Retailleau
Jean-Noël Barrot, ministre des Affaires étrangères, a répliqué sur X en prônant une approche diplomatique équilibrée. Les tensions ne se résument pas à des divergences avec la diplomatie, mais s’étendent à Emmanuel Macron lui-même. Patrick Stefani, un collaborateur clé de Bruno, a directement blâmé le président pour les tensions actuelles, les liant à la politique française sur le Sahara occidental.
La question des passeports algériens : une nouvelle critique
Retailleau a également critiqué ouvertement la délivrance supposée de passeports par le consulat d’Algérie à Toulouse, promettant de ne pas reconnaître ces documents. En réponse, Farès Rahmani, député représentant les Algériens à l’étranger, a défendu la souveraineté de l’Algérie quant à la délivrance de documents d’identité.