La crise de l’eau à Tiaret continue de préoccuper les habitants de cette grande ville des Hauts plateaux de l’Ouest algérien. Récemment, le barrage de Ben Khedda, principal approvisionnement en eau de la région, s’est asséché, laissant la population sans ressource.
Un plan d’urgence pour répondre à la crise hydrique à Tiaret
La réponse aux protestations récentes, barricadant même les routes principales vers Oran et Mascara pendant l’Aïd-el-Kébir, a vu le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal, intervenir directement. Il a inauguré de nouvelles infrastructures pour transférer de l’eau depuis le Chott Chergui vers la wilaya, visant à apaiser les tensions depuis l’assèchement du barrage de Bekhedda. Ce projet prévoit un approvisionnement quotidien de 10 000 m³ d’eau vers la ville, augmentant la capacité totale à 34 000 m³.
Investissements massifs pour sécuriser l’approvisionnement en eau
En réponse aux défis persistants en matière d’eau dans la ville et dans d’autres régions du pays, l’Algérie a alloué plus de 27 milliards de dinars algériens, soit environ 200 millions de dollars, pour des initiatives visant à renforcer l’approvisionnement en eau dans les zones confrontées à un stress hydrique. Cette décision, annoncée lors de la visite du ministre Taha Derbal, marque un engagement fort pour atténuer les effets de la crise de l’eau à travers le pays, tout en soulignant la nécessité d’adopter de nouvelles approches durables pour la gestion des ressources hydriques.