Élimination choc en Ligue des champions, crise interne, démission surprise de Hadj-Redjem : le MC Alger entre dans une zone de turbulences. Les détails !
Une élimination, une démission : le choc Hadj-Redjem secoue le MC Alger
À peine rentré d’Afrique du Sud, le président du MC Alger jette l’éponge. Ce jeudi, dans le hall de l’aéroport d’Alger, Mohamed Hakim Hadj-Redjem annonce sa démission, déclenchant une onde de choc dans la maison mouloudéenne. La cause ? L’élimination en quart de finale de la Ligue des champions face aux Orlando Pirates, après un nul vierge à Soweto et une courte défaite à l’aller (0-1).
« Trois ans de loyaux services, c’est suffisant. Je pars la conscience tranquille. »
— Hadj-Redjem, au bord de la lassitude
MC Alger : Un départ amer malgré des moyens colossaux
Le MC Alger, soutenu par Sonatrach, n’a pas su transformer l’investissement en succès africain.
« Il faut savoir démissionner quand les objectifs ne sont pas atteints. Je suis épuisé », confie l’ex-président avec amertume.
Son message est clair : les résultats ne suivent pas, et l’environnement est devenu toxique.
Une déclaration qui vise-t-elle les coulisses du club ? Les pressions internes ? Les supporters ?
Une démission déjà annoncée… et annulée en 2023
Ce n’est pas la première fois qu’il tente de partir. En été 2023, au cœur de la polémique Youcef Belaïli, Hadj-Redjem avait déjà envisagé de quitter ses fonctions. Mais le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, l’avait convaincu de rester.
Cette fois, sa décision semble irrévocable. Et la rupture, définitive.
Critiqué pour son manque de résultats, Hadj-Redjem revendique tout de même une forme de stabilité institutionnelle au MCA.
« Diriger un club aussi exigeant pendant trois ans, c’est déjà un exploit », conclut-il.
Mais le palmarès reste désespérément vide. Pas de titre continental, pas de trophée majeur en poche.