Le monde du football camerounais se prépare à un mois de novembre sous haute tension. Samuel Eto’o, se trouve au cœur d’une élection cruciale à la Fécafoot. Officiellement, Eto’o semble prêt à assumer un nouveau mandat en toute tranquillité.
Officieusement, il est confronté à une tempête politique et judiciaire qui pourrait affecter la transparence de sa potentielle victoire. Depuis plusieurs semaines, il a travaillé à solidifier son réseau électoral, assurant que la majorité des ligues régionales, désormais sous la direction de ses proches, le soutiennent.
Fecafoot : La Stratégie Familiale au Cœur du Scrutin
La réélection de Samuel Eto’o est renforcée par les rôles stratégiques de ses frères, Étienne et David Eto’o, qui président respectivement les Ligues du Sud-Ouest et du Littoral. Ces positions leur confèrent un pouvoir de vote significatif lors du scrutin prévu le 29 novembre. Cette approche suscite néanmoins des critiques au sein du football local, certains y voyant une forme de népotisme qui pourrait nuire à la crédibilité de l’élection.
Des Critiques Croissantes et un Avenir Incertain
Plusieurs rivaux ont d’ores et déjà dénoncé le processus électoral, le qualifiant de « verrouillé » et conçu pour favoriser la réélection d’Eto’o. Parmi eux, Kalgong Georges, qui a été évincé de la course sans explication, décrit une situation menaçant la transparence démocratique. Malgré une tentative d’intervention par le ministère des Sports le 21 août pour suspendre le processus.
Eto’o reste déterminé à mener à bien cette élection. Cependant, ce choix pourrait provoquer des frictions avec l’État, entre affirmation d’autonomie de la Fécafoot et tensions potentielles avec le gouvernement. Même si la victoire d’Eto’o paraît certaine, elle pourrait laisser derrière elle un climat de division au sein du football camerounais.