La pandémie du coronavirus n’en finit plus de donner des nuits blanches aux citoyens du monde entier. L’Algérie a été impactée sur tous les plans suite à l’avènement de la maladie à coronavirus. Des mesures d’urgence avaient alors été mises en place pour tenter d’endiguer la propagation de la pathologie. Il aura fallu la mobilisation sans faille des acteurs du domaine de la santé pour éviter le pire. En effet, les hôpitaux avaient vite fait d’être surchargés avec une insuffisance d’équipements biomédicaux.
Tirer les leçons de 2020
Malgré les difficultés, la propagation de la maladie a pu être maîtrisée et le pays a pu bénéficier d’un temps de répit. La première vague passée, aussitôt s’est installée la deuxième vague. C’est dans ce contexte que le pays a lancé sa campagne de vaccination en février dernier dans le but de mettre en place une immunité collective. Mais entre temps, il ya eu l’apparition de plusieurs variants qui ont fait repartir à la hausse le nombre de cas de contamination.
Une troisième vague de contamination se profile à l’horizon et les premières autorités travaillent d’arrache-pied pour éviter un contexte de saturation dans les hôpitaux. Pour être beaucoup plus efficace, le plan d’urgence de 2020 qui avait été adopté pour faire face au covid-19 sera de nouveau enclenché pour contrer la troisième vague de contamination. Comme en 2020, le nombre de lits au niveau des hôpitaux devra connaître un accroissement substantiel.
Une capacité de plus de 20 000 lits est visée pour prendre en charge les cas les plus extrêmes des malades du covid-19. Les responsables sanitaires estiment que la situation allait être tout autre si les populations avaient continué à respecter scrupuleusement les mesures de gestes barrières.. « Cette nouvelle situation épidémiologique qui inspire l’inquiétude est une conséquence logique du relâchement et de l’abandon des mesures barrières par les citoyens. Toute action en relation avec le relâchement des mesures barrières engendrera inéluctablement la multiplication des cas de Covid » a laissé entendre le Professeur Salah Sofiane, chef de service d’immunologie au CHU Mustapha-Pacha.