Le Maroc domine le classement africain avec 31 joueurs à la Coupe du Monde des Clubs 2025. L’Algérie déçoit avec 4 représentants. Tous les chiffres choquants dans cet article.
149 Africains au Coupe du Monde des Clubs 2025 : le Maroc et l’Afrique du Sud en leaders inattendus
C’est une première historique : la Coupe du Monde des Clubs 2025, élargie à 32 équipes, débute ce samedi aux États-Unis. Et si l’on regarde de plus près, l’Afrique s’y impose… massivement. 149 joueurs africains fouleront les pelouses américaines. Un chiffre fort. Mais encore plus frappant : le Maroc et l’Afrique du Sud arrivent en tête avec 31 joueurs chacun.
Un match nul au sommet, mais pas sans raison : le Wydad Casablanca et les Mamelodi Sundowns, engagés dans la compétition, misent sur un socle national solide. Ces clubs incarnent à eux seuls la montée en puissance du football africain, entre infrastructures solides et politique de formation ambitieuse. Derrière eux : la Tunisie (25 joueurs) et l’Égypte (23). Deux mastodontes du football africain qui confirment leur place sur la scène internationale grâce à l’Espérance Tunis et Al Ahly.
L’Algérie en retrait, la Côte d’Ivoire quasi absente : malaise chez les géants ?
Alors que certains pays brillent, d’autres étonnent par leur absence ou leur faible présence à la Coupe du Monde des Clubs 2025. L’Algérie, souvent considérée comme un vivier de talents, n’aligne que 4 joueurs. Un chiffre qui fait grincer des dents chez les fans des Fennecs.
Mais le vrai choc vient de la Côte d’Ivoire et du Cameroun. Chacun n’envoie que 2 représentants. Pour des nations réputées pour leurs académies et leurs stars en Europe, c’est un véritable électrochoc. “Comment expliquer cette chute ?”, s’interrogent plusieurs observateurs. Manque d’exposition ? Clubs locaux absents ? Ou déclin structurel ? Le débat est lancé.
Une Afrique diverse et cosmopolite : des talents de Bamako à Soweto
Au-delà des grandes nations, cette édition 2025 révèle aussi une Afrique du foot plurielle. Le Mali (8 joueurs), le Nigeria (5), le Sénégal (3) brillent à travers leurs expatriés. Des footballeurs qui évoluent au Japon, en Arabie Saoudite, en Europe ou dans d’autres clubs africains. Le talent, lui, voyage. Et puis, il y a les “petits” : Togo, Namibie, Mozambique, Ouganda… Chacun représenté par un seul joueur. Une présence modeste, mais hautement symbolique de la diversité africaine dans ce tournoi mondial.