La FIFA a désigné l’association Espagne-Portugal-Maroc pour le Coupe du monde 2030 et l’Arabie saoudite pour 2034. Découvrez les enjeux, les défis et les détails d’organisation.
La Coupe du Monde 2030 : Une première mondiale inédite
La FIFA a officialisé, ce mercredi, l’attribution de la Coupe du monde 2030 à l’association Espagne-Portugal-Maroc. Cette édition, baptisée le « Mondial du centenaire », marquera un tournant historique avec une organisation répartie sur six pays, incluant trois rencontres inaugurales en Amérique du Sud (Uruguay, Argentine, Paraguay). Ces matchs précèderont un basculement de la compétition vers l’Europe et l’Afrique, où les 101 autres rencontres se joueront en Espagne, au Portugal et au Maroc.
L’Espagne, déjà hôte du Mondial 1982, occupera une place centrale avec 11 des 20 stades sélectionnés. Le Maroc, pour sa part, franchit un cap en devenant le deuxième pays africain à accueillir cette compétition, après l’Afrique du Sud en 2010. Enfin, le Portugal, organisateur de l’Euro 2004, participera pour la première fois à cette aventure mondiale.
Coupe du monde 2030 : Une satisfaction nuancée pour le Maroc
Pour le Maroc, cette désignation est une consécration après cinq candidatures infructueuses. Cependant, la joie de participer à cet événement historique s’accompagne de déceptions. Bien que membre clé de l’organisation, le pays n’accueillera qu’une part limitée des matchs, avec un rôle secondaire comparé à l’Espagne, hôte principal.
Cette situation suscite un débat national sur l’importance réelle du Maroc dans cet événement, d’autant que le pays espérait accueillir la finale de la compétition. Néanmoins, cette opportunité reste une vitrine mondiale pour le Maroc, qui pourra mettre en avant ses infrastructures modernes et son ambition de devenir un acteur incontournable du sport international.
Mondial 2034 : L’Arabie saoudite en solo
L’organisation de la Coupe du monde 2034 a été confiée à l’Arabie saoudite. Forte de ses ambitions sportives et économiques, elle a profité d’une procédure accélérée pour obtenir l’unanimité des votes, face à l’absence de concurrents sérieux.
Cependant, le royaume devra relever plusieurs défis, notamment la construction de stades adaptés et la gestion des températures estivales extrêmes, qui pourraient repousser la compétition en hiver ou en automne, comme pour le Mondial 2022 au Qatar. Ce double choix de la FIFA suscite des débats, notamment sur les questions environnementales et les droits humains, mais marque une volonté d’équilibrer les attributions entre continents et ambitions géopolitiques.