Le choix du Santiago Bernabéu comme hôte de la finale de la Coupe du Monde 2030 a suscité de vives réactions, en particulier au Maroc. Pays co-organisateur aux côtés de l’Espagne et du Portugal, le royaume chérifien espérait marquer l’histoire en accueillant cet événement mondial sur son sol. Ce rêve s’est éteint avec la désignation de Madrid, laissant place à une déception palpable chez les supporters et les observateurs marocains.
Coupe du monde 2030 : Le Maroc, grand oublié de la finale
La Coupe du Monde 2030, qui célèbre le centenaire de cette compétition mythique, se voulait un symbole de coopération entre continents. Pourtant, cette décision d’attribuer la finale au Santiago Bernabéu a été perçue par certains comme un manque de reconnaissance envers les efforts du Maroc pour promouvoir le football africain sur la scène internationale.
L’ambition marocaine mise de côté
Depuis des années, le Maroc investit massivement dans ses infrastructures sportives. Les stades de Casablanca et Rabat, modernes et capables d’accueillir des milliers de spectateurs, figuraient parmi les favoris pour cette finale historique. Cependant, le Bernabéu, fraîchement rénové et doté des dernières technologies, a su tirer son épingle du jeu.
Pour le royaume, cette décision n’est pas seulement une question de logistique ou de prestige, mais aussi une occasion manquée de réaffirmer la place de l’Afrique dans le football mondial. Après le succès de l’édition 2010 en Afrique du Sud, accueillir une finale aurait consolidé la stature du Maroc comme leader du football sur le continent.
Un débat qui divise
Du côté des supporters marocains, les réactions oscillent entre fierté et frustration. Si co-organiser un événement d’une telle ampleur est un honneur indéniable, l’absence de la finale sur le sol marocain soulève des questions sur l’équité des décisions. Beaucoup y voient une occasion perdue de témoigner de l’essor du football africain et de l’importance croissante du Maroc sur la scène internationale.
Le Santiago Bernabéu, symbole de puissance et d’histoire, s’apprête à accueillir une finale qui restera dans les annales. Mais ce choix met aussi en lumière les disparités qui subsistent dans le football mondial, entre influence politique et aspirations légitimes des nations co-organisatrices. La Coupe du Monde 2030 sera-t-elle le reflet d’une coopération sincère ou l’illustration des déséquilibres persistants ?
Je sais pas si c’est vrai , mais étant donné que l’Espagne était le principal co-organisateur de cette CDM , il était logique que la final se fasse en Espagne, une autre raison à pu entrer en ligne se compte, le stade Barnabeu , est mieux placer pour faire le plein de spectateur, pour 2 raisons , le prix de billets , les espagnols ont un revenu bien plus élevé que les Marocains, et espagne est deservie par le double de compagnies aériennes du monde entier et de tout les continents.