Des décisions arbitrales et administratives suscitent des interrogations sur un possible favoritisme dans les qualifications de la Coupe du Monde 2026. L’Algérie est-elle désavantagée ?
Coupe du monde 2026 : Des décisions surprenantes autour des stades africains
Alors que la course à la qualification pour la Coupe du Monde 2026 bat son plein, l’équipe nationale algérienne semble confrontée à des choix de la Confédération africaine de football (CAF) qui soulèvent des doutes. En effet, plusieurs sélections africaines ont vu leurs stades interdits d’utilisation, notamment le Mozambique, où l’Algérie avait pourtant joué sans problème par le passé.
Cette mesure oblige certaines équipes, comme la Guinée et l’Ouganda, à disputer leurs matchs sur terrain neutre, ce qui pourrait indirectement influencer la compétition. Pourquoi ces interdictions interviennent-elles maintenant alors que ces stades avaient déjà accueilli des matchs internationaux récemment ? Cette question alimente le débat parmi les observateurs et certains médias, à l’image du journal Echorouk, qui pointe du doigt une gestion opaque de la CAF.

Un climat de tensions dans le football africain
Ces événements s’inscrivent dans un contexte où les instances du football africain sont régulièrement critiquées pour leurs décisions. Récemment, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a tranché en défaveur du Maroc concernant l’usage de symboles politiques sur les maillots, une affaire qui illustre les tensions entre certaines nations du continent.
Par ailleurs, la gestion de dossiers sensibles comme le différend entre l’USM Alger et la RS Berkane ou l’attribution de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et 2027 ont déjà suscité des controverses. Cette situation alimente les soupçons de manœuvres en coulisses qui pourraient impacter la qualification de certaines équipes, dont l’Algérie.
Une équipe qui doit rester concentrée
Malgré ces obstacles, l’Algérie conserve toutes ses chances de qualification. Si la défaite contre la Guinée en juin 2024 a mis en évidence des défis sportifs, les hommes de Vladimir Petkovic ont encore plusieurs opportunités pour rebondir.
Dans ce contexte, les Fennecs devront se focaliser sur leurs performances et ne pas se laisser distraire par ces polémiques. Le destin de la sélection algérienne dépendra avant tout de ses résultats sur le terrain et de sa capacité à surmonter cette pression externe.