Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, adopte une posture offensive contre la compagnie aérienne algérienne, attisant les tensions entre Paris et Alger.
Des sanctions envisagées contre Air Algérie
Retailleau a exprimé son intention de sanctionner Air Algérie en raison de sa politique sur les laissez-passer consulaires pour les expulsions. Il envisage une surveillance accrue des pilotes et des chefs d’escale, exigeant des attestations écrites en cas de refus d’embarquement. Cette pression s’inscrit dans une stratégie de « riposte graduée » pour contraindre la compagnie à respecter les exigences françaises.

Bruno Retailleau, un acharnement sur l’Algérie ?
Alors que d’autres pays sont également concernés par les obligations de quitter le territoire français (OQTF), le ministre de l’Intérieur semble concentrer son action exclusivement sur l’Algérie. Cette approche contraste avec la position plus diplomatique de l’Élysée et risque d’aggraver une crise déjà sensible entre les deux pays.