Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau, affirme qu’Abdelmadjid Tebboune souhaite son départ du gouvernement et annonce des mesures de rétorsion contre l’Algérie.
Bruno Retailleau attaque l’Algérie
Alors qu’Alger refuse d’accueillir plusieurs ressortissants expulsés par la France, Bruno Retailleau intensifie son discours. Sur Sud Radio, il accuse directement le président algérien Abdelmadjid Tebboune de vouloir provoquer sa démission. Il estime que l’Algérie est à l’origine des tensions actuelles et refuse toute concession sur ce dossier, allant jusqu’à envisager son propre départ du gouvernement si la France venait à céder.

Vers une « riposte graduée » contre l’Algérie ?
Face à la fermeté d’Alger, le ministre de l’Intérieur prône une série de mesures de rétorsion. La suspension des visas diplomatiques pour les officiels algériens a déjà été actée, et d’autres restrictions pourraient suivre, notamment l’activation de l’article 22 du Code frontières Schengen. Retailleau évoque également la possibilité de geler les transferts de fonds privés et de suspendre l’aide publique au développement, des mesures soutenues par certains membres de la droite française. Cette crise diplomatique trouve son origine dans la reconnaissance par Emmanuel Macron du plan marocain sur le Sahara occidental, un tournant qui a exacerbé les tensions entre Paris et Alger.