Algérie- Et si on trouvé une solution pour recouvrer les fonds perdu dans les récentes affaires de corruption ? En tout cas c’est ce que propose le premier ministre au parlement. En effet, un règlement à l’amiable a été mis à l’épreuve ce vendredi.
Concernant les affaires de corruption, le premier ministre et ministre des finances, Aïmene Benabderrahmane va prochainement soumettre au parlement un plan d’action du gouvernement qui comprendra des mesures pour contrôler les conditions économiques et sociales du pays surtout en rapport avec la corruption.
A cet effet, le manifeste de 83 pages prévoit de poursuivre la lutte contre la corruption en procédant à des réformes des lois déjà établies. Pour se faire, la proposition consiste à durcir les sanctions et en adoptant une démarche qui va garantir la récupération des biens détournés. De même, renforcer le dispositif qui a été mis en place pour la gestion des biens saisit.
« Des mécanismes juridiques liés à la haute autorité pour la transparence »
Dans le même sillage, le texte renseigne que : » des modes de règlement à l’amiable seront adoptés pour assurer la récupération des biens détournés. De plus, des mécanismes juridiques liés à la haute autorité pour la transparence, la prévention et le contrôle de la corruption seront mis en place, notamment en ce qui concerne le droit de citoyen à l’accès aux informations liées à la lutte contre la corruption, telles que le mouvement des capitaux vers et depuis l’étranger ».
Par ailleurs, ce même programme de Aïmene Benabderrahmane prévoit une issue pour la transparence dans la gestion et le suivi des fonds publics ainsi que l’accès aux marchés publics et la consolidation des valeurs morales. Et, en revoyant le contenu des règlements pour les agents publics, ce à travers le développement de nouveaux mécanisme de suivi dans le but de s’assurer leur intégrité.