Entre 2020 et 2024, l’Office central dédié à la répression de la corruption en Algérie a été saisi de plus de 5 300 alertes. Ce chiffre reflète l’ampleur du phénomène et les initiatives entreprises pour y répondre. Ce travail inclut des actions de surveillance, d’enquête et de transparence au sein des institutions.
Statistiques de la lutte anti-corruption
Durant cette période, l’Office a recensé 5 309 signalements. Parmi eux, 68 dossiers ont fait l’objet d’une enquête approfondie avec des mesures judiciaires à la clé. Les investigations ont abouti à 159 mesures d’interdiction de quitter le pays, dans le cadre de dossiers de corruption ou de mauvaise gestion. En outre, 33 ordonnances ont été émises pour geler des comptes bancaires, 16 décisions pour la saisie de propriétés, et 2 048 réquisitions ont été effectuées à travers le pays.
Un engagement pour la transparence administrative
L’Office met aussi en avant son site web, qui devient une plateforme significative pour la transparence administrative depuis janvier 2025, avec 46 000 visites provenant de 31 pays. Les visiteurs algériens sont majoritaires avec 42 000 visites, suivis par ceux d’Allemagne, de France, des États-Unis, d’Arabie saoudite, de Tunisie et d’Irak. Cette ouverture vise à rapprocher l’administration du public et à promouvoir la lutte anti-corruption comme une responsabilité commune.
Ce bilan, bien que révélant un défi persistant, démontre une volonté accrue d’action avec des outils renforcés et une communication claire.