Conditions inhumaines, chaos organisationnel, personnel débordé. Le consulat d’Algérie à Bobigny est au cœur d’un scandale. Plongée dans une réalité accablante qui indigne la diaspora.
“On se croirait dans une fournaise !” – Le ras-le-bol des Algériens face à un consulat à la dérive
Ils viennent pour un passeport, repartent avec de la colère. Au consulat d’Algérie à Bobigny, l’attente interminable, la chaleur suffocante et les services défaillants ont transformé une simple démarche administrative en parcours du combattant. Les témoignages recueillis dressent un tableau alarmant : locaux surpeuplés, signalisation absente, personnel dépassé. Pour beaucoup, c’est un choc. Un symbole de déconsidération.
Consulat d’Algérie : Une gestion chaotique qui frôle l’absurde
Des heures d’attente sans explication. Un rendez-vous fixé à 13h15… commencé à 17h. Des citoyens désorientés, errant dans des couloirs sans indication. Les files s’étendent jusque sur le trottoir, dans une confusion totale. Résultat : frustration, cris, parfois des malaises. “On dirait un marché désorganisé, pas un service public !”, déplore un usager furieux. Et quand le personnel est interpellé ? Réponse sèche, regard froid, ou pire : silence.
Des conditions inhumaines et indignes
À Bobigny, la chaleur écrase les murs sans climatisation. L’eau potable ? Inexistante. Les toilettes ? Dans un état qui fait fuir. “J’ai dû m’asseoir par terre, j’étais au bord du malaise”, témoigne une femme âgée. Les enfants pleurent, les anciens souffrent. Les agents, eux aussi, ploient sous la pression. Mais sans plan d’action clair, ils encaissent. Et les plaintes des usagers s’accumulent, sans aucun effet visible.
Consulat d’Algérie : Quand l’Algérie en France abandonne ses propres citoyens
Ce consulat devait être un pont entre l’Algérie et sa diaspora. Il devient un mur. Chaque jour, des centaines de ressortissants se sentent humiliés, ignorés, épuisés. Le silence des autorités choque : aucune réaction officielle, aucune promesse d’amélioration. Pourtant, il y a urgence. Car à Bobigny, ce n’est plus un simple dysfonctionnement. C’est une crise.