Le dimanche 26 octobre, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Yacine Oualid, a introduit officiellement le Conseil national scientifique de la sécurité alimentaire d’Algérie. Ce groupe consultatif, composé de 20 experts de divers domaines, a été lancé lors d’une conférence à Alger dédiée à la modernisation agricole. Cet organisme servira de think tank pour les autorités et acteurs du secteur agricole.
Objectifs et composition du conseil
Ce Conseil est conçu pour être une plateforme de prospective et de conseil. Outre les agronomes, il est enrichi par des universitaires spécialisés dans divers domaines tels que l’économie, l’eau, les technologies numériques, la génétique végétale, la biotechnologie et l’agroalimentaire. Selon Amar Azioune, qui dirige le centre national de recherche en biotechnologie et préside ce nouveau conseil, la science et la technologie doivent devenir des leviers essentiels pour anticiper les défis climatiques futurs.
Potentiels et perspectives de l’agriculture algérienne
L’Algérie bénéficie d’atouts significatifs qui pourraient faire d’elle une puissance agricole régionale : un vaste territoire, des ressources en eaux souterraines, de l’énergie, et une population jeune. Le ministre a souligné que l’agriculture actuelle peut être améliorée en adoptant des technologies modernes, notamment un système informatique unifié pour une prise de décision éclairée.
Rachid Benaissa, ancien ministre de l’Agriculture, a insisté sur l’importance d’intégrer les savoirs traditionnels des agriculteurs avec les connaissances académiques pour une agriculture résiliente et connectée. Ce type de synergie est crucial pour franchir les obstacles de communication et de compréhension entre les différents acteurs du secteur agricole.