Dinar algérien -Les fluctuations des devises étrangères, notamment sur le marché noir, sont un sujet brûlant en Algérie, où ces variations influent directement sur l’économie et la vie quotidienne des citoyens. Aujourd’hui, nous examinons de près la valeur actuelle de l’euro en dinar algérien sur ce marché spécifique.
Taux de change du dinar à la banque d’Algérie
Les données officielles de la Banque d’Algérie, couplées aux observations du marché noir, nous donnent un aperçu précieux de la situation. Pour commencer, le taux officiel d’achat de l’euro se situe autour de 144.89 DA, tandis que le taux de vente avoisine les 144.92 DA. Ces chiffres fluctuent légèrement pour d’autres devises majeures telles que le dollar américain, la livre sterling britannique et le dollar canadien.
Cependant, le marché noir peint un tableau légèrement différent. Aujourd’hui, les revendeurs proposent l’euro à un taux impressionnant de 239.00 DA à l’achat et de 241.00 DA à la vente. Ces chiffres témoignent d’une stabilité relative de la monnaie européenne malgré une légère augmentation récente.
Taux de change du dinar : Le dollar américain sur ce marché parallèle
En ce qui concerne le dollar américain sur ce marché parallèle, les taux tournent autour de 218.50 DA à l’achat et de 221.00 DA à la vente, indiquant une tendance similaire à celle de l’euro.
Quant à la livre sterling britannique et au dollar canadien, les chiffres oscillent respectivement autour de 272.00 DA / 276.00 DA et de 163.00 DA / 165.00 DA pour l’achat et la vente.
Ces fluctuations ne sont pas sans conséquences, notamment dans le contexte de l’allocation touristique en Algérie. Des discussions sont en cours pour revoir à la hausse cette allocation, potentiellement en se basant sur le salaire déclaré de chaque citoyen. Cette proposition, si elle se concrétise, pourrait offrir une solution plus équitable face à la hausse des coûts de voyage, alignant ainsi l’Algérie sur les tendances économiques mondiales.
L’Organisation nationale du tourisme évoque même une augmentation significative de cette allocation, potentiellement intégrée à la loi de finances complémentaire 2024. Des voix s’élèvent également pour une distribution plus fréquente de cette allocation, passant d’une allocation annuelle à un montant minimum de 300 euros par voyage.
Toutefois, pour garantir une utilisation adéquate de cette allocation, des mesures contraignantes pourraient être mises en place, exigeant des voyageurs des justificatifs tels que des billets d’avion ou des réservations d’hôtel.
En conclusion, les fluctuations des devises étrangères, en particulier sur le marché noir, reflètent les défis économiques auxquels l’Algérie est confrontée. La révision potentielle de l’allocation touristique offre une lueur d’espoir pour une gestion plus efficace des ressources financières du pays, tout en offrant des perspectives prometteuses pour le secteur du tourisme.