Le passeport algérien bondit de 15 places dans le classement Henley 2025, révélant une nouvelle ère de mobilité pour ses citoyens. Découvrez ce qui a tout changé.
Passeport algérien : Une remontée inattendue qui fait parler
C’est une surprise que peu d’analystes avaient anticipée : le passeport algérien grimpe à la 81e place du Henley Passport Index, gagnant 15 rangs en seulement quatre ans. De la 96e place en 2021 à la 86e en 2024, l’Algérie poursuit une ascension discrète mais déterminée. Aujourd’hui, ses citoyens peuvent voyager sans visa vers 56 destinations.
Derrière ce chiffre se cache une dynamique diplomatique soutenue, traduite par des accords bilatéraux et des négociations ciblées. Moyen-Orient, Afrique, certaines régions d’Europe : Alger joue la carte de la diversification stratégique pour desserrer l’étau des restrictions de mobilité. Résultat : un accès facilité à plusieurs pays et une image renforcée à l’international.
Une stratégie diplomatique qui paie
Ce bond n’est pas le fruit du hasard. Il illustre les fruits d’un effort diplomatique clair : renforcement des liens bilatéraux, lobbying pour des assouplissements de visa, et volonté d’intégration dans les dynamiques régionales.
L’Algérie capitalise sur une approche plus souple des partenariats migratoires. Résultat : les portes s’ouvrent doucement, mais sûrement. Dans un contexte où la mobilité est un levier de croissance, cette avancée redonne espoir à toute une jeunesse avide d’opportunités à l’international.
Mais attention, la marge de progression reste importante. Le passeport algérien reste en retrait par rapport à ses voisins du Maghreb et aux puissances africaines émergentes comme l’Afrique du Sud.
De nouvelles portes s’ouvrent, mais le défi reste immense
Si 2025 marque un tournant, l’Algérie n’est pas encore au bout du chemin. Comparé aux passeports les plus puissants, celui des Algériens reste encore limité. La France, le Japon ou encore Singapour offrent à leurs citoyens une liberté de déplacement vers plus de 190 pays. Pour maintenir cette dynamique, le gouvernement algérien devra redoubler d’efforts : intensifier ses négociations, cibler de nouveaux blocs économiques, et surtout, repenser sa stratégie migratoire pour l’adapter aux standards mondiaux.