Avec un PIB de 267 milliards de dollars (selon la Banque mondiale), l’Algérie se positionne comme la troisième économie la plus puissante du continent. Ayant longtemps dépendu des hydrocarbures, le pays investit massivement pour diversifier son économie. L’agriculture, le tourisme culturel, l’industrie manufacturière et les énergies renouvelables sont autant de secteurs qui offrent des perspectives prometteuses.
Grâce à ses ressources naturelles, le pays finance une transformation profonde de son tissu économique. L’objectif est de réduire la dépendance aux hydrocarbures et de créer de nouvelles sources de croissance.
L’Algérie, moteur économique de l’Afrique : un colosse en action
Cette stratégie semble être efficace car de plus en plus d’investisseurs étrangers sont attirés par l’Algérie, qui compte plus de 45 millions de consommateurs et jouit d’une stabilité politique. L’Algérie n’est cependant pas le seul pays moteur sur le continent.
Les autres géants comme l’Afrique du Sud, avec son secteur financier développé, le Nigeria, premier producteur de pétrole en Afrique, et l’Égypte, qui mise sur le tourisme et l’industrie manufacturière, contribuent également à la croissance économique de l’Afrique. De plus, les 48 autres pays africains, bien que moins importants en termes de PIB, jouent un rôle crucial dans la dynamique continentale. La création de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) témoigne de la volonté d’intégration régionale et de développement économique.
Les experts sont optimistes quant à l’avenir de l’Afrique, qui dispose de ressources naturelles abondantes, d’une population jeune et dynamique, et d’un marché de plus en plus intégré. L’Algérie, au cœur de ce mouvement, a tous les atouts pour devenir un acteur incontournable de l’économie mondiale.