La circulaire Retailleau freine les régularisations en France avec une chute de 42 % des titres de séjour. Elle affecte particulièrement les étrangers et les étudiants confrontés à des démarches plus strictes.
Impact de la Circulaire Retailleau sur les régularisations en France
La circulaire Retailleau, mise en place par l’ex-ministre français de l’Intérieur il y a un an, continue de susciter des débats en France concernant les régulations d’immigrés. Depuis l’application de cette circulaire, le nombre de régularisations a considérablement chuté. Le journal Le Monde rapporte une diminution des régularisations de 42%, tandis que celles par le travail ont baissé de 54% et celles pour des raisons privées et familiales de 58%.
Bruno Retailleau, ancien ministre de l’Intérieur, est fier de ces résultats, expliquant sur X avoir établi des critères rigoureux pour les régularisations, incluant la durée de séjour, la maîtrise de la langue française et le respect de l’ordre public. Cependant, il fait face à des critiques de la part de certaines personnalités politiques, qui dénoncent ces mesures comme injustes et racistes.
Position de Laurent Nunez
Le successeur de Retailleau, Laurent Nunez, affirme ne pas envisager de modifier la circulaire, justifiant que le droit de séjour doit être basé sur des raisons valides et une entrée régulière sur le territoire français. Cette position a également été défendue lors d’une intervention publique.
Conséquences pour les étudiants
Cette circulaire impacte fortement les étudiants étrangers, avec un ralentissement notable dans la délivrance des titres de séjour depuis 2024. De nombreux étudiants se retrouvent dans des situations irrégulières malgré leur conformité aux exigences administratives.