Dans un contexte où les prix du pétrole connaissent une chute inattendue, l’Algérie réagit avec détermination pour soutenir le marché mondial du pétrole. Malgré les différends au sein de l’OPEP+ et les facteurs économiques mondiaux défavorables, l’Algérie, consciente de l’importance cruciale de la stabilité, prend des mesures proactives.
Ce samedi 9 décembre, les prix du pétrole demeurent bas, avec le Brent, référence du pétrole algérien, s’échangeant toujours en dessous de 80 USD. Face à cette situation, le ministre de l’Énergie et des mines de l’Algérie, Mohamed Arkab, a émis une déclaration soulignant la vigilance de l’OPEP+ et la possibilité d’étendre les réductions volontaires au-delà du premier trimestre 2024 si nécessaire.
L’Algérie, réaffirmant son engagement envers la stabilisation des prix du pétrole, a pris des mesures préventives en concertation avec l’Alnaft et la Sonatrach. La décision de réduire la production de 51 000 barils/jour du 1er janvier au 31 mars 2024 vise à réaligner le marché sur ses fondamentaux intrinsèques, écartant ainsi les fluctuations irrationnelles des spéculateurs.
Le communiqué ministériel souligne que toutes les actions nécessaires ont été prises pour garantir le respect intégral de l’engagement de l’Algérie envers la réduction volontaire de sa production au cours du premier trimestre à venir. Dans ce contexte, la Russie et l’Arabie saoudite appellent à une adhésion collective à un accord sur la réduction de la production, soulignant son importance pour l’économie mondiale. L’Algérie, jouant un rôle actif, se positionne comme un acteur clé pour assurer la stabilité et la durabilité du marché pétrolier international.