En Algérie, un investissement financier significatif est dédié à l’allocation chômage, comme l’a révélé Abdelhak Saihi, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, lors d’un événement à Alger. Découvrez l’augmentation de l’allocation chômage en Algérie et ses implications pour les jeunes.
Soutien aux jeunes chômeurs algériens
Instituée en 2022 sous l’initiative du président Abdelmadjid Tebboune, l’allocation chômage est accessible à tous les Algériens sans emploi âgés de 19 à 40 ans. Elle passera de 15 000 à 18 000 dinars par mois dès janvier prochain.
Le ministre Saihi a souligné lors d’un séminaire que cette allocation n’est pas une simple aide temporaire. Elle vise à offrir un soutien social crucial aux jeunes pendant leur recherche d’emploi, en intégrant des formations et orientations pour favoriser leur insertion professionnelle. L’engagement de l’État se traduit par le fait qu’aucun jeune ne sera laissé sans soutien.
Ampleur et répartition de l’allocation chômage
L’État a alloué plus de 420 milliards de dinars, équivalant à 3,23 milliards de dollars, pour l’allocation actuelle destinée à 2,3 millions de bénéficiaires. Avec l’augmentation à 18 000 dinars par mois pour le même nombre de bénéficiaires, les dépenses annuelles devrait atteindre 504 milliards de dinars, soit environ 3,9 milliards de dollars, selon le taux de change actuel.
Une majorité significative des bénéficiaires est constituée de femmes, représentant 71% des bénéficiaires. L’allocation est fixée pour une durée minimale d’un an, renouvelable.
Perspectives pour l’emploi en Algérie
En matière d’emploi, le ministre a exhorté les acteurs du marché à respecter la loi 19-04 en soumettant les offres d’emploi uniquement aux services publics, garantissant ainsi l’égalité des chances et la justice sociale.
Face aux changements structurels mondiaux tels que l’évolution des compétences numériques et le télétravail, le ministre insiste sur l’importance d’adopter des politiques d’emploi innovantes et flexibles. Le séminaire a donné lieu à diverses recommandations pour guider les réformes et le développement de l’emploi à venir.
Le séminaire a rassemblé plusieurs figures gouvernementales, notamment des ministres et des représentants d’organisations patronales et syndicales.
