Une nouvelle épreuve s’annonce pour les étudiants internationaux rêvant de poursuivre leurs études au Canada. Dans un coup de tonnerre annoncé par le ministre canadien de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, les exigences financières pour l’obtention des visas d’études seront doublées à partir du 1er janvier 2024.
Le Canada, terre d’accueil prisée par de nombreux étudiants étrangers, révèle ainsi des changements majeurs visant à assurer une meilleure préparation financière des étudiants arrivant au Québec. Les autorités canadiennes, conscientes des défis auxquels sont confrontés ces étudiants, ont décidé de revoir à la hausse le montant financier que chaque demandeur de visa d’études doit justifier.
Dès le début de l’année 2024, les exigences financières relatives au coût de la vie seront doublées. Selon le ministre canadien de l’Immigration, Marc Miller, les demandeurs de permis d’études devront démontrer qu’ils disposent de 20 635 $, représentant 75 % du seuil de faible revenu (SFR), en plus de couvrir la première année de frais de scolarité et de déplacement.
Cette décision, justifiée par le gouvernement canadien, vise à aligner les exigences financières sur le coût de la vie actuel au Canada, éliminant ainsi les difficultés financières rencontrées par de nombreux étudiants internationaux à leur arrivée. En parallèle, d’autres mesures, telles que la limitation des visas, pourraient être envisagées pour garantir un soutien adéquat des établissements d’enseignement aux étudiants internationaux.
Malgré ces défis, le ministre de l’Immigration confirme une bonne nouvelle en prolongeant la politique permettant aux étudiants étrangers de travailler hors campus jusqu’au 30 avril 2024, avec une perspective d’augmentation des heures de travail à 30 heures par semaine. Une lueur d’espoir dans cette période de changements substantiels.