La FIFA secoue le football algérien avec un séminaire inédit à Alger. Gouvernance, finances, compétitions : les clubs de Ligue 1 sommés de se professionnaliser. Les détails dans cette édition du mercredi 09 avril 2025.
La FIFA débarque à Alger pour remettre de l’ordre dans le football algérien
Le mercredi et jeudi, la Fédération internationale de football (FIFA) organise à Alger un séminaire explosif consacré à la professionnalisation du football en Algérie. Une initiative inédite qui vise directement les clubs de Ligue 1 Mobilis… et qui ne laisse personne indifférent.
« On ne peut plus gérer un club comme une épicerie », souffle un cadre de la FAF sous couvert d’anonymat.
Clubs algériens sous pression : la FIFA exige des comptes
Gouvernance, finances, marketing, compétitions… la FIFA passe au peigne fin tous les piliers du football professionnel. Ce séminaire s’inscrit dans un vaste programme d’accompagnement, mais aussi de mise à niveau urgente face aux standards internationaux.
Seront présents :
Les présidents et secrétaires généraux des 16 clubs de Ligue 1 Mobilis
Des cadres de la FAF
Des experts internationaux mandatés par la FIFA
Objectif : mettre fin à l’amateurisme chronique qui plombe la compétitivité du football local.
Une gestion opaque qui fait grincer des dents
Clubs endettés, salaires impayés, stades vides… le tableau est sombre. Selon un rapport interne de la FAF, plus de 70 % des clubs de Ligue 1 accusent un déficit structurel. Et le développement commercial reste quasi inexistant.
“Les sponsors fuient car il n’y a aucune transparence. Le foot algérien ne vend plus de rêve”, confie un agent de joueur.
La FIFA impose sa méthode : réforme ou sanction ?
Le message est clair : soit les clubs s’adaptent, soit ils seront laissés sur le banc. La FIFA veut des résultats, et vite. Ce séminaire n’est pas une simple formalité, c’est une dernière chance pour entrer dans l’ère du football moderne.
À quand une vraie Ligue 1 algérienne compétitive sur la scène africaine ?
Faut-il imposer des audits obligatoires pour chaque club ?
Les présidents de clubs sont-ils prêts à céder une partie de leur pouvoir ?
La FIFA vient frapper fort à Alger. En mettant les clubs face à leurs responsabilités, elle lance un signal fort : le football algérien ne peut plus se contenter de promesses. Gouverner, c’est se professionnaliser. Le match du changement est lancé… et le coup d’envoi vient tout juste d’être sifflé.
